Quand on pense à la Bretagne, on imagine souvent des falaises battues par les vents, des crêperies accueillantes et des ports paisibles. Mais depuis quelques étés, un petit coin du Finistère attire un tout autre regard. Celui des voyageurs en quête de charme, d’authenticité… et d’un peu de glamour discret.
Car ici, les bateaux de plaisance croisent les cabanes de pêcheurs, les maisons d’architectes cohabitent avec les longères bretonnes, et les apéros huîtres-bulles se prennent face au soleil couchant, dans une ambiance qui n’a rien à envier à la Méditerranée.
Luxe sans excès, simplicité chic
Ici, pas de clubs tape-à-l’œil ni de plage privée aux transats alignés. Mais des terrasses face à la mer, des galeries d’art intimistes, des boutiques indépendantes, et des voiliers qui viennent jeter l’ancre pour la journée.
On croise des visages connus, mais discrets. Des couples parisiens qui ont troqué la Côte d’Azur contre un air iodé plus authentique. Des familles en quête de beauté brute. Des photographes, des chefs en résidence, des artistes.
Le lieu garde une élégance naturelle, sans jamais tomber dans la prétention.
Le charme fou d’un village les pieds dans l’eau
Les maisons aux volets pastel, les plages aux reflets dorés à marée basse, les criques accessibles en paddle ou en sentier côtier… Tout ici respire le raffinement tranquille.
Les marchés du matin sont gourmands sans être bondés. Les cafés ne servent pas de spritz géant, mais des cidres artisanaux ou des bières locales à déguster les pieds dans le sable.
Et le soir, on dîne en regardant le ciel virer à l’orangé, pendant que les enfants ramassent encore quelques coquillages oubliés.
Oui, ce coin a quelque chose de Saint-Tropez. Mais version bretonne, version vraie, version plus douce.
Alors, où sommes-nous ?
Au port de Doëlan.
Nichée dans la commune de Clohars-Carnoët, sur la côte sud du Finistère, Doëlan est cette perle rare que les initiés s’échangent à voix basse. Un port minuscule, de carte postale, entre falaises, sentiers et eau turquoise.
Une escale chic et tranquille, encore préservée… mais pour combien de temps ?
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