Les Parisiens responsables de la flambée des prix de l’immobilier en Bretagne ? Le rapport choc !

C’est une question qui agite de plus en plus les conversations en Bretagne, entre voisins, au marché, dans les cafés. Les prix de l’immobilier s’envolent dans de nombreuses communes bretonnes. Et un nouveau rapport publié cette semaine désigne clairement un coupable : l’arrivée massive d’acheteurs venus de la région parisienne. Mais ce constat ne fait…


Les Parisiens responsables de la flambée des prix de l’immobilier en Bretagne ? Le rapport choc !

C’est une question qui agite de plus en plus les conversations en Bretagne, entre voisins, au marché, dans les cafés.

Les prix de l’immobilier s’envolent dans de nombreuses communes bretonnes.

Et un nouveau rapport publié cette semaine désigne clairement un coupable : l’arrivée massive d’acheteurs venus de la région parisienne.

Mais ce constat ne fait pas l’unanimité. Et le débat s’enflamme.

Des prix qui explosent en cinq ans

Le rapport, commandé par une association de collectivités bretonnes et réalisé par un cabinet indépendant, est sans appel.

Dans certaines communes du littoral, les prix des maisons ont augmenté de plus de 60 % en cinq ans.

À Douarnenez, Saint-Quay-Portrieux, Concarneau ou Pénestin, les agents immobiliers parlent d’une pression inédite.

En cause ? Selon l’étude, plus d’un achat sur trois est désormais effectué par un acquéreur venu d’Île-de-France. Un chiffre en forte hausse depuis la crise sanitaire.

Le phénomène « néo-Bretons »

Le rapport décrit un profil bien identifié :

  • actifs parisiens en télétravail partiel ou total
  • couples approchant de la cinquantaine, en quête d’une résidence semi-principale
  • familles achetant pour « se mettre au vert », souvent avec un fort pouvoir d’achat

Ces nouveaux venus n’hésitent pas à surenchérir sur les prix, provoquant mécaniquement une hausse du marché local.

« Ce n’est pas qu’ils achètent plus, c’est qu’ils achètent plus cher », explique un agent immobilier de Vannes cité dans le rapport.

Un rejet grandissant chez les locaux

Sur les réseaux sociaux, dans les mairies, le sujet devient brûlant. Beaucoup de Bretons ne cachent plus leur exaspération.

« Nos enfants ne peuvent plus acheter ici, c’est devenu hors de prix », témoigne un habitant de la presqu’île de Crozon.

Dans certains villages, les jeunes partent faute de pouvoir se loger, tandis que les résidences secondaires restent vides une grande partie de l’année.

Le rapport pointe aussi un effet pervers : la montée des locations de courte durée type Airbnb, accélérée par cette nouvelle clientèle.

Un débat qui divise

Du côté des associations de propriétaires, le ton est tout autre.

« Les Parisiens ne sont pas les seuls responsables. La Bretagne attire, c’est normal, il faut l’accepter », défend un porte-parole d’un syndicat immobilier.

Certains élus locaux, eux, appellent à réguler les achats extérieurs ou à créer des quotas de logements pour les résidents permanents.

Mais le sujet est explosif : entre défense du territoire et liberté de propriété, la bataille juridique s’annonce complexe.

Et après ?

Le rapport prévient : la tendance ne devrait pas s’inverser à court terme. Tant que les taux d’intérêt restent relativement bas et que le télétravail s’installe durablement, la Bretagne continuera d’attirer.

Reste à savoir comment la région trouvera un équilibre entre accueil des nouveaux arrivants et protection de l’accès au logement pour les habitants historiques.

Une chose est sûre : le débat est lancé, et il risque de durer.


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